FRANCIS DREER
Préface
1. Un développement durable
2. L`Italie au-dessus de tous!
3. Le grand retour
4. Un vaste programme
5. L'épopée du V-twin
6. Et le Phénix renait de ses cendres
Annexes
L'histoire de Moto Guzzi est indissociable de celle de l'Italie. Elle est faite de passion, de gloire, de révolutions mais aussi de déceptions.
Pourtant, cette marque est toujours là, plus vivante que jamais. Et si l'on excepte BMW, elle est d'ailleurs l'une des rares à avoir survécue aux années d'après 1945. Mais Moto Guzzi, c'est aussi une grande histoire technique. Rarement un constructeur n'aura autant exploré toutes les architectures moteur, et ce, sans aucun à priori.
La première moto conçue reflétait cette volonté qu'avait Carlo Guzzi de produire ce qui se faisait de mieux, sans réellement s'inspirer d'une moto déjà existante. Avec un moteur monocylindre horizontal à arbre à cames en tête et 4 soupapes par cylindres, la toute première "GP" de 1923 est à elle seule un condensé de "high-tech".
Carlo Guzzi était loin d'être un conservateur. Avant que le V-twin n'entre tardivement dans la légende et ne soit la marque de fabrique de la firme de Mandello Del Lario, Moto Guzzi a tout tenté : le monocylindre, le bicylindre en L, le trois cylindre, le quatre et même huit cylindres, sans oublier la suralimentation par compresseur.
Et en compétition, la marque frappée de l'aigle aux ailes déployées a rivalisé avec les meilleurs, remportant un nombre incalculable de titres. Après une période faste, le constructeur est entré dans une ère faite de crises et de soubresauts. Régulièrement donnée pour morte, Moto Guzzi revient aujourd'hui au mieux de sa forme avec une gamme très complète de machines toujours attachantes. L'aigle de Mandello Del Lario, tel le phénix, renaît sans cesse de ses cendres...