GILLES COLBOC / JEAN FRANCOIS RUCHAUD
Dès le milieu des années 1920, André Citroën installe des usines de montage dans différents pays européens. Cette délocalisation est d'abord motivée par le besoin de contourner les barrières douanières en vigueur et les véhicules montés sont identiques à ceux qui sortent du Quai de Javel.
Dans un deuxième temps, ces filiales étrangères vont développer des véhicules plus spécialement adaptés à leur marché local soit dans leur finition comme en Angleterre, soit même dans leur définition pour s'adapter aux règles fiscales locales (Danemark). L'étape suivante de ce processus a amené Citroën à définir des produits spécifiquement conçus pour certains marchés étrangers (Roumanie, Chine).
L'actualité, avec le lancement cette année de la C1 fabriquée en république Tchèque, franchit une nouvelle étape.
Cet ouvrage a l'ambition d'offrir au lecteur un panorama aussi complet que possible des productions Citroën réalisées hors du territoire national.
Les auteurs
Jean-François Ruchaud a acheté sa première voiture ancienne (une 4 CV d'octobre 1949) en 1976, puis une Citroën SM en 1981. Il a alors mis le doigt dans l'engrenage et attrapé une maladie contagieuse et «hélas» inguérissable : la Citroënitte. Depuis lors, de nombreuses autres Citroën ont rejoint son garage, ce qui l'a conduit à s'intéresser à l'histoire de l'Automobile en général et plus particulièrement à celle de la société Citroën.
